Dysdère érythrine
Dysdera erythrina (Walckenaer, 1802)
- 13 observations
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4
communes -
6
observateurs -
1
organisme -
Première observation
1875 -
Dernière observation
2003
Avertissement : Seul les producteurs et les fournisseurs du jeu de donnée, renseigner dans les métadonnées, sont afficher dans la liste ci-dessous. Ces derniers auront, pour un même jeu de donnée, une part d'aide à la prospection égale. Par conséquent, les pourcentages affichés ne sont pas cumulables entre eux.
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Inventaire National du Patrimoine Naturel
Participation à 13 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Aire paléarctique sauf au Nord
Caractères distinctifs, espèces :
Taille - femelle : 15-20 mm, mâle : 10-15 mm.
Le groupe oculaire, de 6 yeux accolés, est semi-circulaire, arqué en arrière. Les yeux sont très brillants comme chez la plupart des espèces nocturnes. Le corps est jaunâtre à rougeâtre, Les chélicères dirigées vers l’avant possèdent de longs crochets. Le genre Dysdera comprend une quinzaine d’espèces assez semblables en France métropolitaine. Les deux plus répandues sont Dysdera erythrina et D. crocata. On peut grossièrement les distinguer par la présence d’épines basales sur le dessus des fémurs postérieurs chez D. crocata. Les critères morpho-anatomiques sont peu nombreux pour distinguer les espèces. Les méthodes de phylogénie moléculaire, employées depuis peu, ont permis de découvrir plusieurs espèces « cachées ».
Milieux colonisés :
L’espèce est commune, en litière de forêt, dans les landes hautes et parfois même les jardins humides. On la trouve dans la journée sous les pierres ou les souches, la nuit errante sur le sol à la recherche de ses proies. D crocata est plus commune en milieux chauds (dunes, garrigues, …).
Chasse :
Dysdera erythrina chasse la nuit des proies relativement lentes, principalement des cloportes, pouvant atteindre une taille presque égale à la sienne. Le jour, elle se réfugie dans une loge de soie fine, cachée sous une pierre, une écorce ou sous la végétation.
Développement, cycle :
Les adultes sont présents toute l’année, les mâles sont plus abondants au printemps (mai-juin). En Europe septentrionale, le cycle dure deux à trois ans. Il serait annuel en France méridionale. La femelle pond dans sa loge, au printemps et en été, plusieurs cocons. Les premières pontes comprennent une soixantaine d’œufs, les suivantes sont moins abondantes. La femelle garde ensuite ses jeunes avec elle pendant quelques semaines. Puis, avant de mener une vie solitaire, ils se dispersent sans ballooning.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Observations mensuelles
Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.
Sources des données du taxon
Avertissement : Les producteurs (personne en charge de la plateforme) et les fournisseurs (personne ou organisme ayant récupéré les données et les ayant transmises au SINP) de données, affichés dans les graphiques ci-dessus, sont issus des métadonnées transmises lors du versement des données sur la plateforme.