Théridion Sisyphe
Phylloneta sisyphia (Clerck, 1758)
- 4 observations
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3
communes -
4
observateurs -
2
organismes -
Première observation
1899 -
Dernière observation
2010
Avertissement : Seul les producteurs et les fournisseurs du jeu de donnée, renseigner dans les métadonnées, sont afficher dans la liste ci-dessous. Ces derniers auront, pour un même jeu de donnée, une part d'aide à la prospection égale. Par conséquent, les pourcentages affichés ne sont pas cumulables entre eux.
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Inventaire National du Patrimoine Naturel
Participation à 3 Observations
Part d'aide à la prospection : 75.00 %
Fiche organisme
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Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 25.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
toute l’Europe, Bassin méditerranéen, Asie du Nord
Caractères distinctifs, espèces :
Taille - femelle : 3-5 mm, mâle : 2-3 mm.
Espèce à pattes fines, claires, tachées de noir aux extrémités des segments. Le céphalothorax est brun clair, marqué d’une bande médiane sombre et d’un liseré noir. L’abdomen est clair avec deux bandes longitudinales noires, interrompues obliquement de lignes blanches avec une bande médiane postérieure rougeâtre. Une deuxième espèce de Phylloneta est présente en France : P. impressa. L’observation des pièces génitales est indispensable pour les différencier. L’espèce aurait pu être nommée ainsi après avoir été vue avec son cocon qu’elle tient entre ses pattes, tel Sisyphe roulant son rocher.
Milieux colonisés :
L’espèce colonise la végétation basse de milieux d’humidité variable, plutôt secs et bien ensoleillés : prairies, landes, milieux humides.
Chasse :
L’espèce tisse une toile en réseau à quelques dizaines de centimètres du sol avec une retraite centrale. Les fils éparses sont attachés à la végétation et convergent pour certains vers la retraite. La retraite est constituée d’un tissage serré, formant un cône ouvert vers le bas.
Développement, cycle :
Les mâles sont présents en mai et juin. Les femelles de mai à août. Le cycle est annuel.
Pour la ponte, la femelle tisse un cocon bleu-verdâtre qui contient une cinquantaine d’œufs. Elle garde le cocon suspendu dans sa retraite. Les jeunes qui en sortent sont alimentés par régurgitation de nourriture puis se nourrissent aux proies capturées par la femelle. Lorsque la femelle meurt, les jeunes s’en nourrissent avant de se disperser.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Observations mensuelles
Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.
Sources des données du taxon
Avertissement : Les producteurs (personne en charge de la plateforme) et les fournisseurs (personne ou organisme ayant récupéré les données et les ayant transmises au SINP) de données, affichés dans les graphiques ci-dessus, sont issus des métadonnées transmises lors du versement des données sur la plateforme.